Les plasties mammaires de réduction, destinées à corriger des gros seins trop lourds, peuvent être classées dans la chirurgie reconstructrice car cette hypertrophie gêne l’activité physique normale et entraîne souvent des douleurs du dos.

Elles ne sont pourtant prises en charge (partiellement) par la sécurité sociale que si le poids enlevé est d’au moins 300 g par côté.

L’intervention chirurgicale comprend l’ablation de l’excès de glande mammaire et de peau, la reposition de l’aréole et du mamelon, le remodelage glandulaire. Elle se fait sous anesthésie générale et ne nécessite habituellement qu’une hospitalisation de 48 à 72 heures.

Même si le chirurgien fait tous les efforts pour obtenir des cicatrices aussi discrètes que possible, les incisions laisseront cependant une trace permanente dans la partie inférieure du sein. Plusieurs procédés différents permettent d’adapter les incisions à chaque cas. Certaines techniques de réduction mammaire permettent parfois l’allaitement post-opératoire. Cependant celui-ci n’est pas conseillé car il favorise un nouvel étirement de la peau du sein avec un risque de ptose secondaire.

Après l’opération, la patiente portera, selon les opérateurs, un soutien-gorge de contention pendant plusieurs semaines ou des pansements collés. Ceci favorise la cicatrisation.

Le tabac est strictement interdit 1 mois avant et 1 mois après l’intervention en raison du risque de nécrose aréolo-mamelonnaire (perte partielle ou totale des plaques aréolo-mamelonnaires).

Une diminution de la sensibilité du mamelon et de la peau est possible, souvent transitoire.

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